Amie
Je t'écris pour te dire un grand merci du cadeau. La petite et charmante statue me plait beaucoup. Sur mon vieil écritoire, caressé par la lumière du jour ou les rayons du soleil printanier, trône Thot, le dieu égyptien des poètes.
Ô Thot, tu n'es pas ici pour me métamorphoser en véritable écrivain ! Je me contente, écrivaillon de hameau, en trébuchant sur les mots, de faire savoir ma façon de concevoir la vie, de crier contre l'injustice et la folie des hommes, de refuser que notre langue soit réduite à l'état de langue morte. Sans aucune prétention, j'ajoute une petite pierre à notre édifice avec une quantité de faux-pas. c'est vrai ! Il reste du pain sur la planche !
Amie, avec ce sympbole bienvenu, c'est ta pensée et ton sourire complices qui m'accompagnent sur le chemin difficile de l'écriture.