Si c'est vrai que l'occitan désire, pas simplement la survie (plus ou moins symbolique) mais la vie effective de l'occitan, la resocialisation rapide et massive de cette langue est alors une absolue nécessité. Tout occitaniste qui se donne une telle finalité, et est un peu conséquent, en sera conscient, convaincu et y travaillera au mieux de ses capacités et possibilités. Ceci dit, compte tenu de l'évolution de notre société et, surtout, du contexte actuel de l'occitanisme (« des occitanismes », il faudrait dire pour être en adéquation avec la réalité), on a le droit — et le devoir historique — de (se) poser la question : de quel occitan voulons nous la resocialisation ? Quel occitan voulons nous pour demain ? D'Eric Fraj.