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Lire la Revue n° 876 en ligne

À tous les coups l'on gagne, et à chaque saison on peut lire un des 4 numéros de la revue Reclams. C'est donc cet automne que pourra se faire la dégustation de la cueillette estivale. Et il y en a pour tous les gouts. La poésie est toujours au rendez-vous avec des collaborateurs habituels comme Aure Séguier et Xavi Guttiérez Riu mais également Éric Astier sans oublier la critique guidée d'un poème per Maurice Romieu. Joachim Blasco et Mathilde Cames nous proposent des traductions de qualité respectivement d'un texte de Mario Vargas Llosa et d'une aventure d'Arsène Lupin à la sauce bigourdane. Une ville est à l'honneur : Bayonne. Quatre textes la mettent en avant, un poème bouillonnant de Jessyka Rojo (poésie toujours) et un conte rimé de Gregòri Lonsan qui ont pour cadre les fêtes ainsi que deux fictions, de Benoit Larradet e de Bastien Roche-Omon (un auteur aussi jeune que prometteur). Pour finir et pour en savoir toujours plus, la redaction vous propose sa rubrique d'actualités literaires consacrée a Eva Cassagnet, Maurice Roumieu dans sa chronique linguistique décortique le fonctionnement de la négation en occitan, Andrèa Pèiraneras nous éclaire sur le passage d'Hercule à Nimes et Domenja Lekuona avec le Topin de Lenga propose un balade dans Salies au temps où les Salisiens choisissaient le chemin de la migration.

Une évidence toujours bonne à rappeler : les textes sont écrits dans le parler choisi par les auteurs.

 

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L'ARRESTATION D’ARSÈNE LUPIN

MAURICE LEBLANC 

Mathilde Cames a traduit et adapté la nouvelle de Maurice leblanc en rebaptisant le principal protagoniste Arsèni et en lui attribuant des origines bigourdanes. En voici un extrait dans sa version originale, en français. Votre curiosité sera assouvie en lisant le n° 876 de notre revue.

 

Il n’y eut qu’un cri parmi nous. Il n’y eut qu’une opinion parmi tous les passagers, lorsque le vol fut connu : c’est Arsène Lupin. Et de fait, c’était bien sa manière compliquée, mystérieuse, inconcevable… et logique cependant, car s’il était difficile de recéler la masse encombrante qu’eût formée l’ensemble des bijoux, combien moindre était l’embarras avec de petites choses indépendantes les unes des autres, perles, émeraudes et saphirs.

Et au diner, il se passa ceci : à droite et à gauche de Rozaine, les deux places restèrent vides. Et le soir, on sut qu’il avait été convoqué par le commandant.

Son arrestation, que personne ne mit en doute, causa un véritable soulagement. On respirait enfin. Ce soir-là, on joua aux petits jeux. On dansa. Miss Nelly, surtout, montra une gaieté étourdissante qui me fit voir que, si les hommages de Rozaine avaient pu lui agréer au début, elle ne s’en souvenait guère. Sa grâce acheva de me conquérir. Vers minuit, à la clarté sereine de la lune, je lui affirmai mon dévouement avec une émotion qui ne parut pas lui déplaire.

Mais le lendemain, à la stupeur générale, on apprit que, les charges relevées contre lui n’étant pas suffisantes, Rozaine était libre.

Fils d’un négociant considérable de Bordeaux, il avait exhibé des papiers parfaitement en règle. En outre, ses bras n’offraient pas la moindre trace de blessure.

Pour connaitre la suite, rendez-vous sur la revue Reclams n°876.

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